Conférence des évêques de France

La Conférence des évêques de France – ou Conférence épiscopale – est constituée de l’ensemble des cardinaux et évêques en activité exerçant leur charge pastorale en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer (D. O. M.), ainsi que des cardinaux français en retraite résidant en France.

Font également partie de la Conférence épiscopale les évêques placés à la tête des éparchies (diocèses) des Arméniens, des Ukrainiens et des Maronites en France, les vicaires apostoliques et préfets apostoliques des départements d’outre-mer (D. O. M.) et les administrateurs apostoliques et administrateurs diocésains (dans les diocèses momentanément dépourvus d’évêques) exerçant leur charge en France.

Quel est le rôle de la Conférence des évêques de France ?

Le contexte historique, institutionnel, culturel, social et politique est en partie commun à l’ensemble des diocèses français. C’est pourquoi les évêques ont besoin de cet organisme qui, au niveau national, leur permet d’échanger entre eux sur les questions touchant la proposition de la foi dans les diocèses français. Cet organisme leur permet également de réfléchir ensemble sur des sujets sociétaux, sociaux, éthiques, etc. La Conférence épiscopale répond donc d’abord à un objectif de collégialité au service de l’Église catholique en France et de la société française. Elle a également un rôle de représentation auprès des pouvoirs publics et des médias. Cependant, son autorité est une « autorité de service », autrement dit la Conférence épiscopale n’est pas un échelon intermédiaire entre le pape et les évêques : l’entière compétence de chaque évêque dans son diocèse demeure sauve.

Mieux connaître la CEF

La Conférence des évêques de France est l’ensemble des cardinaux et évêques en activité.

Publications officielles

Textes et déclarations, nominations, publications…

Quelle est la définition d’une Conférence épiscopale ?

 

Selon les mots de Benoît XVI en 2010, la Conférence épiscopale est “comme une application concrète de l’affection collégiale des évêques en communion hiérarchique avec le Successeur de Pierre, pour être un instrument de communion affective et effective entre tous ses membres, et de collaboration efficace avec le pasteur de chaque église locale, dans la triple fonction d’enseigner, sanctifier et gouverner les brebis de son troupeau”. La Conférence épiscopale, poursuit-il, “se présente comme une des formes qui, sous la direction de l’Esprit-Saint, permet l’exercice conjoint et harmonieux de certaines fonctions pastorales pour le bien des fidèles et de tous les citoyens d’un territoire déterminé. De fait, une coopération toujours plus étroite et conforme avec vos frères dans le ministère aide les évêques à mieux accomplir leur mandat sans oublier leur responsabilité première de faire paître en tant que pasteur…leur propre église”.

Cependant, cette institution qui “promeut l’unité d’efforts et d’intentions des évêques, se transformant en instrument pour qu’ils puissent partager le poids de leur charge doit éviter de devenir une réalité parallèle ou de se substituer au ministère de chacun des évêques, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas changer votre rapport avec votre église locale et avec le collège des évêques, ni se faire intermédiaire entre l’évêque et le Siège de Pierre…Lorsque vous vous réunissez en assemblées, fidèlement à l’exercice de la fonction doctrinale qui est la vôtre -a souligné Benoît XVI- vous devez surtout étudier les moyens les plus efficaces pour offrir de façon opportune le magistère universel aux personnes qui vous ont été confiées…abordant aussi les questions émergentes pour ensuite orienter les consciences à trouver une solution adéquate aux nouveaux problèmes posés par les transformations sociales et culturelles”.

Certains problèmes particuliers “requièrent une action conjointe des évêques : la promotion et la protection de la foi et de la morale, la traduction des livres liturgiques, la promotion et la formation des vocations de consécration spéciale, les aides à la catéchèse, l’engagement œcuménique, les relations avec les autorités civiles, la défense de la vie humaine de sa conception jusqu’à sa mort naturelle, la sainteté de la famille, le mariage entre homme et femme, le droit des parents à éduquer leurs enfants, la liberté religieuse, les droits de l’homme, la paix et la justice sociale”. Benoît XVI conclut en soulignant que “les assesseurs et les structures de la Conférence épiscopale existent pour servir les évêques et non pour se substituer à eux. En définitive, il faut s’assurer que la Conférence épiscopale, ainsi que ses organismes, fonctionne chaque fois plus comme un organe propulseur de la sollicitude pastorale des évêques dont la principale préoccupation doit être le salut des âmes qui est aussi la mission fondamentale de l’Église”.